Déontologie en Psychothérapie

La déontologie est une notion philosophique ancienne, le serment d'Hippocrate remonte au IVème siècle avant Jésus Christ, mais ce sont les intellectuels du XIXème siècle qui ont posé les bases actuelles de son application.
L'exercice d'un métier impose aujourd'hui un ensemble de règles et de devoirs professionnels notamment pour les membres des professions libérales. En cas de violation de leur code déontologique, celles-ci dépendent en effet d'organes de jugement qui distribuent des sanctions allant du simple blâme à la suspension voire l'exclusion.

 LE CODE DE DEONTOLOGIE

Source : Association Européenne de Psychothérapie (E.A.P.) et de la Fédération Française de Psychothérapie (FFdP)
PREAMBULE

Le psychopraticien est tenu d'exercer sa profession avec un sens particulièrement aigu de ses responsabilités vis à vis de son travail thérapeutique et des personnes avec lesquelles une relation particulière est créée par le biais du traitement psychothérapeutique. Il est dans l'obligation de prêter une attention toute particulière aux questions de déontologie.
Les règles de déontologie visent à protéger le patient/client contre les applications abusives de la psychothérapie par les praticiens et servent de référence en cas de plainte.

  • La profession de Psychopraticien

La profession de psychopraticien est une discipline spécifique du domaine des sciences humaines. Elle implique une analyse et une stratégie globale et explicite de traitement des troubles psychologiques, sociaux et psychosomatiques. Les méthodes utilisées reposent sur des théories scientifiques de psychothérapie. 
Par le biais d'une interaction entre un ou plusieurs patients et un ou plusieurs psychopraticiens, ce traitement a  pour objectif de déclencher un processus thérapeutique permettant des changements et une évolution à  long terme. 
La profession de psychopraticien  se caractérise par l'implication du praticien dans la réalisation des objectifs précités.
Le psychopraticien est tenu d'utiliser sa compétence dans le respect des valeurs et de la dignité de son patient/client au mieux des intérêts de ce dernier.
Le pyschopraticien doit indiquer son niveau de qualification dans la spécialité où il a été formé.

  • La compétence professionnelle et le perfectionnement

Le pyschopraticien doit exercer sa profession de manière compétente et dans le respect de l'éthique.
Il doit se tenir au courant des recherches et du développement scientifique de la psychothérapie, ce qui implique une formation continue permanente.
Le pyschopraticien est tenu de ne pratiquer que les méthodes de traitement dans les domaines de la psychothérapie pour lesquels il peut justifier de connaissances et d'une expérience suffisante.

  • Le secret professionnel

Le pyschopraticien et son équipe éventuelle sont soumis au secret professionnel absolu concernant tout ce qui leur est confié dans l'exercice de leur profession. Cette même obligation s'applique dans le cadre de la supervision.

  •  Le cadre de la thérapie

Dès le début de la thérapie, le psychopraticien doit attirer l'attention de son patient/client sur ses droits et souligner les points suivants : 

  • type de méthode employé (s'il le juge approprié à la situation de celui-ci). Il précise les conditions d'annulation ou d'arrêt de la thérapie,
  • durée présumée du traitement,
  • conditions financières (honoraires, prises en charge, règlement des séances manquées),
  • secret professionnel,
  • possibilité de recours en cas de litige.

Le patient/client doit pouvoir décider lui-même si, et avec qui, il veut entreprendre un traitement (libre choix du psychopraticien).
Le psychopraticien est dans l'obligation d'assumer ses responsabilités compte-tenu des conditions particulières de confiance et de dépendance qui caractérisent la relation thérapeutique. Il y a abus de cette relation à partir du moment où le psychopraticien manque à son devoir et à sa responsabilité envers son patient/client pour satisfaire son intérêt personnel (par exemple, sur le plan sexuel, émotionnel, social ou économique). 
Toute forme d'abus représente une infraction aux directives déontologiques spécifiques concernant la profession de psychopraticien. L'entière responsabilité des abus incombe au psychopraticien.
Tout agissement irresponsable dans le cadre de la relation de confiance et de dépendance créée par la psychothérapie constitue une grave faute professionnelle.

  • L'obligation de fournir des informations exactes et objectives

Les informations fournies au patient/client concernant les conditions dans lesquelles se déroule le traitement doivent être exactes, objectives et reposer sur des faits.
Toute publicité mensongère est interdite. Exemples :
          -  promesses irréalistes de guérison,
          - référence à de nombreuses approches thérapeutiques différentes, ce qui laisserait supposer une
          formation plus étendue qu'elle ne l'est en réalité ( formations entamées et non terminées).

  • Les relations professionnelles avec les collègues

Si nécessaire, le psychopraticien doit travailler de manière interdisciplinaire avec des représentants d'autres sciences, dans l'intérêt du patient/client.

  • Les principes déontologiques concernant la formation

Ces principes déontologiques s'appliquent également, par analogie, aux rapports entre formateurs et élèves.

  • La contribution à la santé publique

La responsabilité des psychopraticiens au niveau de la société exige qu'ils travaillent à contribuer au maintien et à l'établissement de conditions de vie susceptibles de promouvoir, sauvegarder et rétablir la santé psychique, la maturation et l'épanouissement de l'être humain.

  • La recherche en Psychothérapie

Afin de promouvoir l'évolution scientifique de la psychothérapie et l'étude de ses effets, le psychopraticien doit, dans la mesure du possible, collaborer à des travaux de recherche entrepris dans ce sens. Les principes déontologiques définis plus haut doivent être respectés à l'occasion de ces travaux de recherche et dès lors de leur publication. Les intérêts du patient/client restent prioritaires.

  • Les infractions aux règles de déontologie

Les organismes sont dans l'obligation de créer des instances de recours et d'arbitrage en cas de litige.

  • Les obligations des organismes et de la FFdP

Les organismes doivent exiger que leurs membres praticiens établissent des règles déontologiques compatibles avec les principes du code de déontologie de la FFdP.
 

LES PRINCIPAUX DEVOIRS DU PRATICIEN EN RELATION D'AIDE

Il s'engage :

  • à respecter les valeurs de son patient/client,
  • à lui rappeler sans cesse la nécessité de coopérer activement,
  • à respecter son code de déontologie et le secret professionnel,
  • à conserver en toute circonstance une attitude modérée et réservée,
  • à aider le patient de son mieux et tout le temps qu'il faudra après avoir donné son accord et recueilli la permission du patient/client concernant les techniques à utiliser pour sa guérison.

LE PERIMETRE DES COMPETENCES

Les séances réalisées à Alcyon 86 (de Psychothérapie ou de Naturopathie) ne sauraient se substituer à tout traitement médical prescrit sur ordonnance par un professionnel de santé qui reste seul juge du bien fondé de la poursuite du traitement médicamenteux ou autre.
Les praticiens d'Alcyon 86 se limitent strictement à leurs domaines de compétences respectifs pour lesquels ils ont obtenu des diplômes correspondant à chaque spécialité pratiquée.                                            


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